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AC/DC un concert historique


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Une leçon de hard rock et un spectacle visuel époustouflant: les fans d'AC/DC ne sont pas prêts d'oublier le concert ébouriffant donné par la bande à Angus Young au Stade de France, vendredi 12 juin...


Les années passent mais AC/DC reste au zénith. Trente-six ans après leurs débuts, les rockeurs australiens ont démontré vendredi 12 juin au Stade de France pourquoi ils sont considérés par beaucoup comme le meilleur groupe de hard rock de tous les temps.

21 heures. Après la prestation remarquée des jeunes The Answer, AC/DC lance son show avec un film d'animation figurant un train lancé à pleine vitesse. Aux commandes de ce convoi virtuel: le diablotin en chef, le guitariste de la bande Angus Young. La séquence "accident" terminée, les spectateurs découvrent un décor apocalyptique où une locomotive déraillée trône au milieu de la scène. Les décibels emplissent l'enceinte, le rock binaire d'AC/DC est lancé.

Les 80.000 spectateurs se déchainent avec le premier tube de la soirée, "Black in black", et son riff imparable. Quelques minutes plus tard, la voix de Brian Johnson, aussi rêche qu'un gant de crains, s'emballe sur le titre "Hell's Bells" tandis que le chanteur se permet des acrobaties sur une cloche géante. AC/DC ose entretemps quelques morceaux du dernier album "Black Ice", avec un écho favorable: "Rock'n Roll Train" (en ouverture du concert) puis "Big Jack", sans oublier le single "Black Ice".

Le spectacle est aussi dans la salle. Le public porte fièrement des cornes lumineuses rouge (10 euros pièce), du meilleur effet une fois la nuit tombée. L'ambiance est bon enfant: vieux loubards nostalgiques cotoîent de tous nouveaux fans incrédules face à l'énorme spectacle proposé par AC/DC.

Le climat monte d'un cran avec l'incontournable "Thunderstruck" et son intro lancinante. Le son bluesy du plus salace des morceaux d'AC/DC, The Jack" est repris en coeur par le public, définitivement conquis par l'énorme énergie déployée par Angus Young. Le petit guitariste (1,57 mètre) n'a de cesse d'assurer le spectacle avec ses mimiques diaboliques et ses courses interminables.

Son heure de gloire survient avec son rituel strip-tease et le solo interminable qui accompagne le très long "Let there be rock". Seul couac dans cette débauche d'énergie: à 54 ans, Angus Young ne parvient plus à réaliser une toupie intégrale sur un petit plateau central prévu à cet effet. Il laisse cependant le Stade de France pantois sur des solos de guitare improvisés qui ne manque de susciter les cris de la foule. Des "Angus" retentissent au Stade de France.

Les effets visuels ne sont pas oubliés dans la machine de guerre qu'est le "Black Ice Tour" d'AC/DC. Poupée géante gonflée se dandinant sur la locomotive, nuage de fumée pour "Highway to Hell", puis canonnade spectaculaire et feux d'artifice pour conclure le concert sur "For those about to rock (we salute you)".

Après deux heures de concert sans trêve, le Stade de France semble médusé, conscient d'avoir assisté à une prestation d'anthologie. "Un grand moment", dixit les plus anciens. "une tuerie" pour les plus jeunes groopies des indémodables AC/DC. Vivement une nouvelle tournée!




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