Brian Joubert bredouille.
«J’ai des objectifs, c’est important pour ma vie future. Ma petite copine, doit le comprendre. Si elle comprend pas, c’est que c’est pas la bonne», a-t-il lancé ce matin sur Europe 1.
Fait-il référence à sa rupture en janvier 2009 avec la patineuse italienne Valentina Marchei ? En tout cas, Joubert avoue avoir pleuré à Vancouver. «Ça faisait deux ans que je n'avais pas pleuré. J'ai craqué. (...) Ça m'a fait du bien», avoue-t-il spontanément. «Je dois changer certaines choses dans mon attitude. Depuis deux ans, mon attitude n'est pas ce qu'elle devrait être, je ne suis plus la même personne. Je ne suis pas moi-même», a-t-il expliqué il y a quelques jours au Monde.
De retour dans son fief si rassurant de Poitiers, où sa maman Raymonde le couve malgré ses 25 ans, le champion du monde 2007 le confesse : «mentalement, ça m'a fait du bien de revenir». Mais il n'a «jamais pensé arrêter sa carrière».
En figurant seulement 18e du programme court remporté par le Russe Yevgeny Plushenko, le Poitevin, pourtant champion du monde, avait perdu toute chance de médaille. «Putain de jeux Olympiques de merde. J'y arriverai pas, j'y arriverai pas», avait-il dit, dépité, dans le «kiss and cry», surnom donné à l'enceinte où les patineurs viennent donner leurs impressions après leur passage sur la glace, le souffle coupé par l'effort.
Son piteux palmarès olympien - 16e à l'issue des compétitions- soulève la colère de Didier Gailhaguet depuis cinq jours. Le président de la Fédération française des sports de glace accuse le sportif de se mentir à lui-même, et met en cause le cocon poitevin. «Il bricole de manière artisanale à Poitiers, parce qu'on ne décroche pas une médaille olympique en se mettant à bosser deux mois avant les Jeux, parce qu'il ne veut pas partir bosser à l'étranger avec les meilleurs», accuse-t-il un peu partout.
La FFSG est furieuse que le patineur ait refusé d'aller s'entraîner avec deux Canadiens réputés, Kurt Browning et Brian Orser. Désormais entre Gailhaguet et Joubert, c'est un contrat d'objectif qui est passé. «On ne payera plus avant, mais après», a encore répété le président. Ce matin sur Europe 1, Brian Joubert en est convenu du bout des lèvres: s'il faut s'expatrier pour gagner les championnats du monde de 2012, il le fera.
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