Nelson Montfort tire quelques boulets
Nelson Montfort, le commentateur sportif préféré des Français, raconte dans un bouquin les dessous du tennis et balance sur les stars de la petite balle jaune.
Le plus célèbre tournoi du grand Chelem, Roland Garros, vient de débuter ce dimanche.
Nelson Montfort a réalisé ses premières interviews en interrogeant, notamment, Alexandre Sidorenko, après sa défaite contre Marat Safin. S'il est très populaire auprès des téléspectateurs, Nelson s'est fait quelques ennemis dans le milieu de la petite balle jaune.
Le journaliste sportif vient de publier un livre, C'est à vous, Nelson!, où il n'a pas hésité à balancer sur les joueurs de tennis, mais également à faire d'autres révélations.
Nelson Monfort confie notamment que la direction de Roland-Garros a voulu le virer du tournoi, il y a quelques années : « Je venais de faire mon entrée aux Guignols, en 1996. Sur le court, 15 000 personnes criaient mon prénom. La direction du tournoi, très agacée, a voulu me mettre dehors. France Télévisions m’a toujours soutenu. Après, ça s’est calmé. » Ouf !
Si la direction de Roland Garros était à deux doigts de priver Nelson de micro, lui ne se gêne pas pour censurer les grossiéretés des joueurs. « L’Argentin Guillermo Coria et le Chilien Marcelo Rios avaient un langage très rude. Actuellement, dans le top 10, on est revenu à une meilleure éducation. » On comprend mieux pourquoi ses traductions ont parfois un goût d’inachevé.
Quant aux joueurs, ils en prennent pour leur grade. A commencer par les tenniswomen russes que Nelson Montfort compare à des « poupées gâtées ». D'après lui, en sport, une défaite est toujours mieux acceptée par un homme que par une femme : « Les rivalités féminines sont plus exacerbées. J’ai rarement entendu une perdante dire quelque chose de positif sur son adversaire », avant d'ajouter « Les soeurs Williams sont gentilles… quand elles gagnent. Mauresmo, par contre, c’est l’anti-cliché, ma préférée, la douceur même. »
Le commentateur vedette de Roland Garros ne fait pas dans la dentelle lorsqu'il taille une veste au chouchou du public : le brésilien Gustavo Kuerten. « Il avait une image formidable dans le public, mais si vous aviez vu, disons, son impatience avec les techniciens, les petites mains, en studio… Lors de la finale Kuerten - Corretja, en 2001, tout le central était pour le Brésilien. Je me disais : s’ils savaient !. »
Gare à toi Nelson : si tu continues à briser des mythes en dénonçant les joueurs qui ne sont pas sympas, ils risquent de te snober à la sortie du court…
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