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Clive Owen le charme Britannique



De Paris Match

Oui, il est aussi séduisant dans la vie qu’au cinéma ! Clive Owen est un paradoxe à lui tout seul. On sait très peu de choses sur lui. Il est anglais, comme tout respectable sujet de Sa Majesté, il est courtois mais distant, secret et peu prolixe, fan de football et bon vivant. Rencontre avec un honnête homme... presque trop honnête.

Paris Match. “L’enquête” évoque la corruption dans le secteur bancaire. Vous sentez-vous concerné par ce qui arrive au monde de la finance ?
Clive Owen. Tout le monde se sent concerné. Le scénario a été écrit il y a cinq ans, personne ne pouvait alors prévoir ce qui allait se produire. Le propos du film est incroyablement pertinent et actuel. Le cinéma doit parler des sujets de société, c’est l’une des raisons qui m’a poussé à accepter ce rôle.

Quand vous n’êtes pas en tournage, que faites-vous ?
Je suis chez moi, à Londres, et je profite de mes deux filles, Hannah et Eve. Mon métier me fait beaucoup voyager donc, dès que je le peux, je reste à la maison.

En quoi le fait de devenir père a changé votre vie ?
Devenir père vous transforme, cela a nécessairement changé mon jeu et conditionné le choix de mes rôles. Je rentre tout juste d’Australie, j’y ai tourné un film dans lequel je joue le père de deux enfants dont la mère vient de mourir d’un cancer. Imaginer se retrouver seul pour les élever m’a touché. Je devrais bientôt participer à un film pour enfants. Enfin mes filles pourront voir leur père au cinéma !

Quel enfant étiez-vous ?
J’ai voulu être acteur très jeune, quitte à sacrifier mes années d’études.

A 13 ans, quand j’ai joué dans une pièce de théâtre, ça a été une révélation.
Je n’avais plus qu’une obsession, jouer ! Deux ans plus tard, j’étais admis à l’Académie royale d’art dramatique, puis j’ai intégré le théâtre Old Vic, une école très shakespearienne où j’ai ¬enchaîné les pièces.

Votre carrière a pris un nouveau tournant, en 2004, grâce au film “Closer, entre adultes consentants”.
En fait ce fut un peu avant, grâce au film à petit budget “Croupier”. Ce long-métrage a changé ma carrière. Pour la première fois, Hollywood m’a ouvert ses portes. Je dois mon salut à ce film, sans lui, je n’aurais jamais décroché un rôle dans “Gosford Park” ou “Closer”.

Est-ce une bonne chose de rencontrer le succès à près de 40 ans ?
Certainement. Dans la mesure où j’avais déjà eu une carrière variée en Angleterre avec de nombreux films, téléfilms et pièces de théâtre, je connaissais bien ce milieu. Le succès peut être très déroutant pour un jeune acteur.

A quoi rêvez-vous désormais ?
Je n’ai pas d’autre ambition que de continuer à croiser la route de grands réalisateurs et de travailler avec eux, c’est ce qui me rend heureux.

Que représente le cinéma français pour vous ?
Je suis fou de Jean-Pierre Melville et très fan d’Alain Delon, surtout dans “Le samouraï”.

Joueriez-vous dans un film français ?
S’il est en anglais oui, je ne parle pas un mot de français !.

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